Description

Biographie de l'artiste Au point culminant de l'Anjou (210 m), le sanctuaire de Notre Dame des Gardes tient son nom du site bien dégagé que des gardes romaines avaient choisi pour s'y établir, du moins d'après la légende. De ce haut lieu de prière, la Vierge Marie rayonne sur la région des Mauges et au-delà. Depuis 1818, des moniales cisterciennes, dont l'abbaye jouxte l'église, célèbrent jour et nuit la louange du Seigneur, comme autrefois les veilleurs sur les remparts de Jérusalem . Ici, leurs chants en l'honneur de la Vierge ont pour fil conducteur un texte de saint Bernard, intitulé Et le nom de la Vierge était Marie . C'est un extrait de son commentaire du récit de l'Annonciation (Missus est 2,17), qui a connu un grand retentissement. Toujours actuel, il touche par son lyrisme, sa ferveur, son expérience humaine des vicissitudes de la vie, mais aussi par son expression de foi et de confiance chrétienne en Notre Dame . C'est pourquoi, dans un premier temps, une moniale fait entendre les appels renouvelés de saint Bernard à invoquer Marie, Étoile de la mer , au milieu des dangers de ce monde. Puis dans un second temps, chacune des strophes de ce texte trouve un écho diversifié dans les chants de l'Abbaye de N.D. des Gardes : hymnes, tropaires, antiennes, litanies, Cantiques de l'Ancien et du Nouveau Testament. En conclusion, s'élève le Salve Regina de Cîteaux.